1 octobre 2007
suite 4
Un matin où j’étais bien tranquille, confortablement allongé sur le lit de mon petit compagnon, j’entendis, puis vis la porte s’ouvrir doucement, poussée par une truffe noire. Et là, horreur, le corps tout entier de mon ennemi apparut.
Il trottina vers le lit, un sourire mauvais se dessinant sur ses babines noires. Il sauta dessus et en un éclair, à peine eu-je le temps de voir briller deux yeux noirs pleins de haine, qu’il m’attrapa entre ses crocs. Ce que je redoutais en fin fond de mon âme, arrivait. J’ai senti que la fin du monde arrivait.
Il planta ses dents pointues dans une de mes oreilles et m’emporta dehors. La porte du hall était restée entrouverte et d’une rage folle m’entraîna tout au fond du parc dans un endroit que je ne connaissais pas. Il se glissa sous un arbuste plein d’épines et commença à me déchiqueter à l’aide de ses crocs en poussant des petits grognements d’aise. J’ai senti que ma dernière heure était arrivée.
Et puis, ô miracle, j’entendis un sifflement et là, la bête s’arrêta de me mordre. Elle releva la tête. Je ressentis en lui naître un sentiment de frustration. Il me regardait d’un air vicieux, puis tournait sa tête vers l’appel de son maître, l’empêchant de terminer son travail de destruction. Puis, le sifflement de son maître devenant plus impératif, il me délaissa faisant entendre un léger gémissement de frustration.
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